Kinshasa vit depuis quelques jours au rythme du football africain. La capitale congolaise accueille ce lundi 06 octobre 2025 la 47ᵉ Assemblée Générale Ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF).
En guise de mise en bouche, un match de gala entre les légendes africaines et celles de la RDC s’est joué ce samedi 04 octobre au Stade des Martyrs, offrant un spectacle mémorable soldé par un score de 5 buts partout.Ce rendez-vous festif a réuni de grandes figures du football continental, venues célébrer l’unité et la passion autour du ballon rond. L’affiche opposait quelques légendes africaines à celles de la République Démocratique du Congo.
Parmi les personnalités présentes, le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, n’a pas manqué de marquer les esprits en chaussant lui-même les crampons pendant plus de vingt minutes, un geste symbolique qui a conquis le public kinois.
Pour l’ancien international congolais Trésor Lualua, ce moment revêt une signification particulière. »Ça nous fait du bien de voir la CAF tenir son Assemblée Générale Ordinaire à Kinshasa, mon pays. C’est bien, mais nous devons en profiter pour améliorer l’état actuel de notre football. Nous voulons que notre football se développe » a-t-il lâché.Au-delà du symbole, cette 47ᵉ Assemblée Générale représente un enjeu majeur pour le continent.
Les 54 associations membres de la CAF se réuniront ce lundi à Kinshasa pour plancher sur les grandes orientations du football africain dont l’adoption du budget, audit des comptes, réformes statutaires et définition des priorités pour les années à venir.L’accueil de cet événement par la RDC confirme la place de Kinshasa comme carrefour incontournable du sport africain.
Après avoir vibré au rythme du match des légendes, la ville se prépare désormais à vivre une nouvelle page de l’histoire du football continental. Un moment où fête et réflexion s’unissent pour tracer les voies d’un avenir meilleur pour le football africain.
Sous le ciel de Kinshasa, les légendes ont rejoué l’histoire, pendant que l’Afrique écrivait déjà la suivante.
Ben Bendji Zimvuama