Kinshasa, ville de ferveur et de foi, a vu se rassembler le gratin politique et spirituel pour saluer le départ vers l’éternité du Pape François, prophète des pauvres et apôtre de la justice. À 88 ans, le souverain pontife tire sa révérence, laissant derrière lui une encyclique vivante sur l’amour du prochain. À la Nonciature apostolique, les pleurs se mêlent aux prières, et dans cet écrin de silence solennel, le ministre de l’Industrie et du Développement des PME, Louis WATUM KABAMBA, a tenu à marquer l’instant d’un geste fort, digne d’un homme d’État conscient de la portée des symboles.Loin des projecteurs d’usine et des bilans de croissance, c’est en homme ému que le ministre s’est présenté, le verbe grave et le regard tourné vers le ciel. En honorant la mémoire du Pape François, Louis WATUM n’a pas simplement participé à une cérémonie mais il a posé un acte politique dans sa forme la plus noble : celui de rappeler que le progrès ne vaut que s’il est enraciné dans l’éthique. Dans un monde où l’action publique vacille trop souvent entre cynisme et urgence, l’hommage du ministre a résonné comme une homélie laïque. Son discours sobre mais porteur d’espérance a esquissé une vision où l’industrie n’est plus un simple levier économique, mais un outil au service de la dignité humaine. En s’associant à la mémoire d’un pape qui a su déranger les puissants tout en élevant les sans-voix, Louis WATUM KABAMBA a rappelé que l’action politique peut, et doit, dialoguer avec la morale.
Ludovick IWELE