Alors que l’OC Renaissance du Congo explore un partenariat stratégique avec Orange RDC, une voix se distingue par sa pertinence et son engagement en faveur d’un accord véritablement équitable pour le club et ses supporters : celle de Jean Max Mayaka Mayaka.
Son intervention, empreinte d’expertise et de pragmatisme, a mis en lumière des questions essentielles et a rappelé l’urgence de formaliser les structures du club pour garantir une gestion efficace et transparente.
Un partenariat à clarifier pour protéger les intérêts du club
Le projet proposé par Orange RDC repose sur la distribution et l’activation de SIMs par les supporters, avec une contrepartie financière censée bénéficier au club. Mais plusieurs questions restent en suspens :
Quel type de contrat est réellement proposé ? Est-ce un modèle de « Super-dealer » ou de « Dealer » ? Si le club est simple « Dealer », qui est alors le « Super-dealer » et quelles sont les implications financières pour l’OC Renaissance ?
Face à ces interrogations, Jean Max Mayaka insiste sur la nécessité d’une transparence totale et plaide pour une co-gestion des ressources générées par ce partenariat. Son objectif est clair : garantir que le club et ses supporters ne soient pas de simples acteurs passifs, mais bien des bénéficiaires actifs de cet accord.
Une formalisation des structures pour une gestion optimale
Au-delà du partenariat avec Orange RDC, Jean Max Mayaka souligne un enjeu de fond : la structuration et la formalisation des organes de gestion de l’OC Renaissance.
Le Comité National des Supporters (CNS) doit jouer un rôle clé et être structuré comme « Dealer principal », avec les sections de supporters comme « sous-dealers », afin d’assurer une répartition équitable des ressources.
La gestion de la base de données des supporters doit être co-gérée par le club et non monopolisée par Orange RDC, afin qu’elle puisse servir aux besoins futurs du club (sensibilisation, cotisations, communication via SMS bulk, etc.).
Une gouvernance plus rigoureuse est nécessaire, impliquant un suivi technologique des revenus générés et un cadre contractuel garantissant des retombées tangibles pour les supporters.
Ces recommandations visent à renforcer la crédibilité et la pérennité du club, notamment en instaurant une gestion plus moderne et professionnelle, essentielle pour assurer un avenir prospère à l’OC Renaissance.
Un appel au comité intérimaire : agir pour structurer l’avenir du club
Jean Max Mayaka ne se limite pas aux constats et aux recommandations : il interpelle directement le comité intérimaire de l’OC Renaissance pour qu’il prenne ses responsabilités. À l’aube de la phase retour du championnat, il est impératif que ces propositions soient étudiées et mises en œuvre pour entamer cette étape cruciale sur des bases solides.
Ce partenariat avec Orange RDC ne doit pas être une opportunité mal exploitée. Il doit être un levier de développement pour le club et ses supporters. Il appartient au comité intérimaire d’engager des négociations sérieuses et transparentes afin que les intérêts de l’OC Renaissance soient pleinement préservés.
Une vision d’avenir pour un OC Renaissance plus fort
Grâce à son expertise et son sens de l’anticipation, Jean Max Mayaka apporte une contribution majeure aux réflexions sur l’avenir du club. Son engagement en faveur d’un partenariat équilibré et d’une gouvernance mieux structurée est un signal fort pour tous les amoureux de l’OC Renaissance.
Aujourd’hui, la balle est dans le camp du comité intérimaire. Il est temps d’agir, de formaliser les structures, de sécuriser les ressources du club et de garantir aux supporters que leur engagement sera récompensé à sa juste valeur. Car un OC Renaissance bien structuré, c’est un club qui grandit et qui se donne les moyens de ses ambitions.
La rédaction