Tel un médecin urgentiste débarquant en pleine salle d’opération sans anesthésie, Jean Max MAYAKA, administrateur historique de l’oc Renaissance, a pris un vol express direction Kinshasa pour administrer un traitement de choc à un club en état de léthargie avancée.Motif de la mission ? Une rencontre tendue mais constructive avec la très attendue Commission d’Unification, présidée par Bruno Siamina que certains surnomment désormais « le chef de chantier de la paix sportive.Entre deux anecdotes nostalgiques, il a glissé un message lourd de sens : « Sans gouvernance solide, même les ballons fuient les filets. »Cependant, il n’a pas mâché ses mots non plus sur la montée du FC Renaissance version Évêque Mukuna, évoquant une « menace identitaire » qui risquerait de transformer le club en terrain de querelles mystico-footballistiques.Par ailleurs, il a fait des grandes recommandations, résumées en 6 points :1. Installation urgente d’un Conseil d’Administration inclusif, médiatisé, voire sanctifié. 2. Clarifier pour gouverner : fini les postes flous, place à la cartographie du pouvoir. 3. Plan sportif d’urgence : recrutement transparent, cellule juridique, plan financier audité.4. Gouvernance et prévention : communication, transparence.5. Mobilisation numérique : les admins à distance ne seront plus fantômes, mais stratèges digitaux.6. Supporters éduqués : lancement d’une charte déontologique pour le CNS et partenariats télécom pour digitaliser la ferveur.La Commission a salué la démarche comme « dense, articulée et courageuse ». De son côté, Jean Max Mayaka, a conclu en prophète de la paix : *« Pas de résurrection sans vérité. Pas d’unité sans légitimité. »* Il a aussi promis de rester mobilisé pour cette « Renaissance de la Renaissance ».Rappelons que, le rapport final est attendu pour le 29 juin prochain.A
Rédaction