En déplacement officiel en Uruguay dans le cadre d’une initiative visant à rapprocher la République Démocratique du Congo (RDC) de l’Amérique du Sud, le ministre congolais du Commerce, Julien Paluku, a pris part à plusieurs rencontres institutionnelles de haut niveau, dont un échange avec le président uruguayen, Yamandu Orsi.Accompagné de responsables congolais issus des ministères de la Défense, des Affaires étrangères, de l’Environnement et de la Culture, le ministre a assisté à la conclusion de plusieurs accords bilatéraux couvrant des domaines stratégiques pour les deux pays.L’un des temps forts de cette mission a été la visite à l’Administration nationale des ports d’Uruguay. À cette occasion, Julien Paluku a entamé des discussions autour d’un partenariat stratégique avec le Port de Montevideo, un acteur majeur du commerce maritime régional. Grâce à sa capacité de traitement annuelle d’un million de conteneurs, ce port constitue un modèle potentiel pour le développement du futur port en eau profonde de Banana, en RDC.Le 5 août, le ministre s’est également rendu au siège de l’agence Uruguay XXI, chargée de la promotion des exportations et des investissements. Au terme d’un échange technique avec le directeur adjoint, Martin Mercado, les bases d’une collaboration ont été posées pour appuyer le renforcement des capacités de l’ANAPEX (Agence Nationale pour la Promotion des Exportations) en s’inspirant des bonnes pratiques uruguayennes.Le ministre a souligné que cette démarche s’inscrit dans la vision du président congolais, qui entend multiplier les partenariats économiques avec les pays sud-américains. L’ambition affichée est claire : positionner la RDC dans la dynamique commerciale du marché sud-américain, analogue à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), pour faciliter l’intégration économique et les échanges commerciaux.Avec un bassin de consommation de près de 300 millions d’habitants, l’Amérique latine représente un levier stratégique pour les exportateurs congolais en quête de nouveaux débouchés.
La rédaction