La collaboration entre le cabinet ministériel et l’administration dans le secteur de la pêche et de l’élevage doit être optimisée pour répondre aux ambitions du gouvernement en matière d’autosuffisance alimentaire.
C’est le message clé qu’a martelé le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana lors d’une réunion avec les directeurs et chefs des services spécialisés de son ministère le mardi 18 février.
Des lenteurs administratives pointées du doigt
Le ministre Tshimanga Buana a exprimé son insatisfaction face aux retards dans la transmission des données administratives vers son cabinet. « Les plans d’engagement arrivent tardivement, ce qui freine la mise en œuvre efficace des politiques du secteur », a-t-il regretté. Pour lui, une meilleure circulation de l’information entre l’administration et le cabinet est essentielle pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République en matière de sécurité alimentaire.
Réorganisation et clarification des rôles
Afin d’améliorer le fonctionnement interne, le ministre a chargé la Secrétaire générale de constituer une commission visant à clarifier les attributions des différentes directions et services spécialisés. L’objectif est d’éviter les chevauchements de compétences qui ralentissent l’action gouvernementale.
Sécurité alimentaire : un accent sur la qualité des produits
Soucieux de la santé publique, Jean-Pierre Tshimanga Buana a exhorté le Laboratoire vétérinaire à renforcer le contrôle de la qualité des produits carnés destinés à la consommation. Il a insisté sur la nécessité de garantir aux Congolais des aliments sains et conformes aux normes en vigueur.
Affichant une posture d’ouverture, le ministre a réaffirmé sa disponibilité à dialoguer avec toutes les parties prenantes pour le bon fonctionnement du secteur. Cette dynamique de collaboration renforcée sera suffisante pour redresser les défis structurels du ministère, a-t-il insisté.
Romain Ngandu