Boniface Mbaka dans la tourmente : Quand l’arrogance administrative défie l’autorité de l’État

Dans un climat institutionnel déjà fragilisé par des tensions internes, Boniface Mbaka, Directeur national de la DINACOPE, vient de poser un acte qui s’apparente à une véritable défiance envers l’autorité ministérielle.

En refusant de se conformer à une décision émanant de la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, Madame Raïssa Malu, il franchit une ligne rouge qui interroge sur sa compréhension.

Le cœur du scandale repose sur le rejet par Monsieur Mbaka de la décision de réhabiliter Monsieur Masamba Masamba Smith à la tête de la DINACOPE/Équateur 1. Contre toute logique administrative et sans fondement légal, il a préféré imposer la nomination de Boola Ilombe, un agent sans expérience équivalente.

Ce choix, teinté d’arrière-pensées peu honorables, soulève de sérieuses questions sur l’agenda personnel de Mbaka, entre favoritisme flagrant et manipulation des institutions.

La lettre du 11 avril 2025, signée de sa main, est perçue comme une manœuvre de basse politique, où l’autorité ministérielle est délibérément ignorée. Malencontreusement, cette décision bafoue plusieurs textes juridiques en vigueur, dont la Constitution et la Loi-cadre sur l’Enseignement national.

Une telle violation ne saurait rester sans conséquences, car elle remet en cause les fondements même de la hiérarchie étatique et du respect des procédures.

Face à cette dérive inquiétante, le Conseil syndical pour l’émergence des travailleurs (CO.S.E.T) a choisi de briser le silence. Par la voix de son Secrétaire général, l’ingénieur Méliès Ndelo, le syndicat a appelé à l’annulation de cette nomination illégale et à la restauration des droits de Monsieur Masamba. Une posture responsable, qui rappelle que la République n’est pas une mosaïque d’intérêts privés, mais un tout régi par la loi et la discipline administrative.

Il devient urgent que l’État tranche fermement. Car en persistant dans cette voie, Monsieur Mbaka ne fait pas que défier sa ministre de tutelle, tout en sapant la crédibilité de l’appareil public.

La République ne peut tolérer qu’un directeur sectoriel s’arroge des pouvoirs qu’il ne détient pas. L’impunité n’est pas une politique publique, et il est temps de rappeler à Boniface Mbaka qu’en démocratie, le respect de la hiérarchie n’est pas une option, mais un devoir.

La rédaction

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