RDC/Industrie : Pendant que la bureaucratie roupille, Watum numérise l’entrepreneuriat

Dans une époque où certains ministres confondent bilan de mandat et récitation de vœux pieux, Louis Watum Kabamba détonne. Depuis juin 2024, l’homme orchestre du ministère de l’Industrie et des PME joue une partition étonnamment bien accordée à la réalité.

Pas de slogans creux ni de projets fictifs : ici, on parle de ZES qui sortent de terre, de lois qui évoluent, et d’entrepreneurs qui créent, sans devoir aligner cent tampons ni sacrifier un demi-salaire à la corruption. Un ministre congolais qui travaille ? Voilà un phénomène plus rare qu’un métro à Kinshasa.

Ancien magnat des mines passé du pick-up blindé à la réunion interministérielle, Louis Watum a importé dans la sphère publique un mot peu commun au glossaire gouvernemental : efficacité.
Ses réformes ont eu l’effet d’un courant d’air frais dans les couloirs poussiéreux de l’administration : dématérialisation du processus de création d’entreprise, assistant virtuel E-KAZI, promotion de l’entrepreneuriat étudiant, et même déblocage de dettes que l’État semblait avoir oubliées… volontairement.

Côté industrie, Louis Watum n’a pas juste réchauffé d’anciens dossiers : il les a relancés avec la vigueur d’un entrepreneur pressé. Entre la résurrection de la sucrière du Kivu, les nouvelles cimenteries et la fabrication locale de batteries et tricycles, le Congo redevient une terre de production plutôt qu’un marché d’importation. Même le financement du BNPI et de l’AZES, éternels laissés-pour-compte, a été réglé comme quoi, quand on veut, on peut.
Du jamais-vu depuis l’époque où l’électricité fonctionnait deux jours de suite.

Enfin, dans un style qui mêle diplomatie économique et patriotisme digital, Watum n’a pas hésité à aligner son ministère dans l’effort de guerre à l’Est, récoltant des fonds via une plateforme en ligne et montrant que développement économique et solidarité nationale ne sont pas incompatibles.

C’est donc un ministre qui bosse, réforme, attire les milliards et refuse les palabres interminables!

Ludovic Iwele

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