Industrie congolaise : Louis Watum trace la route d’une souveraineté productive

Tandis que la planète cherche désespérément son mode d’emploi pour la transition énergétique, la République Démocratique du Congo, elle, a trouvé son chef de chantier en la personne de Louis Watum Kabamba.

Le ministre de l’Industrie, au verbe aussi direct que son plan industriel est ambitieux, a annoncé vouloir placer le pays dans le carré VIP des nations qui profitent réellement de la transition énergétique. Une déclaration qui fleure bon la confiance industrielle, lancée ce 2 juin lors d’un briefing à Kinshasa.

Au menu : zones économiques spéciales, partenariats internationaux, relance d’unités textiles et, cerise sur la fibre de coton, un soutien massif à l’entrepreneuriat étudiant. Oui, Louis Watum n’est pas venu pour distribuer des discours ; il distribue des emplois, des machines et des perspectives.

À Kolwezi, c’est la zone économique spéciale de Musompo qui tient la vedette. Là-bas, le cobalt et le lithium prennent enfin l’ascenseur de la valeur ajoutée. Objectif affiché : 40 000 emplois. Musompo n’est plus un mirage minier, mais une promesse industrielle. Et pendant que l’Occident débat de la souveraineté énergétique, la RDC pose les fondations de sa chaîne de production de batteries, avec l’élégance d’un pays qui refuse désormais de n’être qu’un entrepôt de minerais bruts.

Mais Louis Watum ne s’arrête pas aux grands chantiers : il croit aux jeunes, aux idées, aux universités. Avec le programme « étudiant entrepreneur », financé à hauteur de 9 millions de dollars, le gouvernement souhaite transformer les auditoires en ateliers d’innovation. Oui, vous avez bien lu : des étudiants congolais pourraient bientôt imprimer des composants de voitures électriques entre deux partiels de mécanique ou de commerce.

Derrière la posture énergique du ministre, c’est une vision à 360 degrés qui se dessine : moderniser sans négliger, transformer sans exclure, et surtout, donner aux jeunes les moyens de rêver industriellement. À tous ceux qui pensaient que l’industrie congolaise n’était qu’un chapitre nostalgique, Louis Watum répond par l’action : futur imprimé, emplois à la chaîne, et coton made in Tshopo.

La rédaction

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