Dans un pays où les rêves des jeunes entrepreneurs se cognent trop souvent aux murs épais de la bureaucratie et du manque de financement, voilà que surgit un rayon de soleil administratif : le projet VIJANA.
Ce 8 mai 2025, les établissements publics FOGEC et FPI, ont enfin acté par un avenant salvateur , la relance tant attendue de ce mécanisme de financement dédié aux jeunes. Sous l’œil vigilant et le costume bien repassé de Son Excellence Louis Watum Kabamba, Ministre de l’Industrie et du Développement des PME, la machine bureaucratique a donc été dégrippée, huilée et relancée.
Grâce à Vijana, les Congolais de 18 à 35 ans, bardés d’idées mais souvent fauchés comme les blés en saison sèche, peuvent désormais prétendre à un financement du FPI avec un taux d’intérêt quasi angélique de 4 % l’an.

Cerise sur le gâteau : le FOGEC s’engage en garant, évitant ainsi aux jeunes de devoir hypothéquer la maison de maman pour lancer une fabrique de jus ou une start-up de drones agricoles. Mieux encore, les incubateurs seront de la partie pour s’assurer que les projets ne soient pas simplement de belles idées couchées sur PowerPoint mais de véritables initiatives prêtes à conquérir le marché.
Ainsi, saluons sans une once d’ironie mal placée cette initiative qui pourrait marquer un tournant pour toute une génération trop souvent reléguée au banc de touche. Si l’exécution suit les promesses, Vijana pourrait bien devenir le levier d’un renouveau économique piloté par la jeunesse.
La balle est désormais dans le camp des jeunes : à eux de transformer le capital en impact.
Ludovick Iwele