RDC:Yannick Salu Ngamono,l’un des plus proches de Chérubin Okende,contraint innocemment en clandestinité

Cela fait près de deux ans que la famille de Chérubin Okende réclame la réouverture de l’enquête sur sa mort auprès des instances judiciaires de la République démocratique du Congo (RDC).

Ce ténor de l’opposition politique a été retrouvé mort le 13 juillet 2023 à Kinshasa, dans les conditions qui persistent la remise en cause la conclusion officielle de l’enquête sur les circonstances de sa disparition, à en croire les membres de sa famille politique et biologique. Alors que la justice congolaise avait statué sur un suicide, la famille ainsi que l’opposition politique continuent de dénoncer un assassinat, soutenant que cette thèse est corroborée par des informations divulguées dans une note attribuée à l’Agence nationale des Renseignements (ANR), largement relayée par les médias locaux et internationaux.

Cette note démentie par les autorités liait le renseignement militaire et des proches du président Tshisekedi au meurtre. Dans la suite de Chérubin Okende, Yannick Salu Ngamono l’un de ses plus proches et membre du parti politique Ensemble pour le Changement est contraint de vivre en clandestinité. Pour avoir été aux côtés de Chérubin Okende pendant plusieurs années et agissant comme son assistant personnel, la Justice congolaise ainsi que les services de sécurité sont à la la recherche de Yannick Salu Ngamono afin de faire taire ce dernier et étouffer la vérité des vraies circonstances de l’assassinat de Chérubin Okende, d’après les membres de la famille de ce dernier.Le contexte de la mort de la mort de Chérubin Okende reste une source de controverse. Retrouvé mort dans sa jeep à Kinshasa le 13 juillet 2023, son décès a été classé comme suicide par la justice congolaise, une conclusion rejetée par sa famille qui évoque un assassinat et envisage de saisir les juridictions internationales.Après des longs mois de rétention, le veuve de chérubin Okende, Samba Malata avait finalement récupéré son passeport le lundi 11 novembre 2024,auprès de la Direction Générale de Migration (DGM).

Le passeport de Mme Malata avait été confisqué en février 2024 à l’aéroport international de N’djili, dans le cadre d’une interdiction émise par le Parquet de Grande Instance de Kinshasa Gombe, en lien avec une enquête judiciaire sous le numéro RMP 37.311/Pr021/BAS.

La rédaction

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