Les pourparlers entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les rebelles de l’AFC-M23 se poursuivent à Doha, sous l’égide du Qatar et des États-Unis. Ce dernier round de négociations, bien que discret, suscite l’espoir d’un compromis durable.
Présent au sein de la délégation congolaise, le député et ancien ministre des Affaires étrangères, She Okitundu, a réaffirmé la disposition de Kinshasa à faire des concessions pour parvenir à une paix durable. Selon lui, la présence du président Félix Tshisekedi à Doha témoigne de l’importance stratégique de cette phase finale.
« Si le Chef de l’État a fait le déplacement, c’est pour ajuster les derniers paramètres et transmettre les instructions essentielles à nos négociateurs. Ce processus est un échange : chacun doit être prêt à céder pour l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il déclaré.
Un rôle clé pour la médiation internationale
She Okitundu s’est également montré confiant quant à l’efficacité de la médiation menée par le Qatar et les États-Unis. Il a souligné la nécessité d’intégrer les recommandations de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui trace les grandes lignes d’un règlement pacifique du conflit.
Vers une issue apaisée ?
Alors que les discussions se poursuivent, l’optimisme reste prudent. Les observateurs espèrent que ce dernier round débouchera sur un accord concret, mettant fin à une crise qui affecte profondément la région du Kivu et l’ensemble du pays.
Obed kanyinda